Mourir sans lui
Il y a
une couleur
qui se promène
ET
des gens
cachés
dans
cette couleur
VOUS
ne
pouvez
pas
LES
chasser
puisque
vous
ne
voyez
PAS
la couleur
qui
s'
é
c
o
u
l
e
l e n t e m e n t
PAR
le
trou
béant
que
constitue
VOTRE
coeur
de
marbre
---
Casquée
au masque de fer
Minerve,
à nul des deux cœurs qui saignent,
Emprunte à la jeunesse son auberge
Douce comme une feuille morte,
Attendant que le vent se lève, en silence
Dans ses prières, au rythme des saisons ; bercée
La déesse ne compte plus les heures.
Dans l'eau douce, si chaste. L'aurore,
Des deux cœurs, s'ils s'aiment
finissent
toujours par se rencontrer.
Loin
des fatigues, ma muse
Qui
s'épanouit dans mes maux
Elle
semble elle même rire de moi.
Future sorcière, ancienne fleur
Immuable, divine, qui se trouve ignorante ;
Ses désirs pourtant sont les notres
Voir pousser à l'heure du thé
Que l'on prend en soumission
Ä Minerve, ta virginité !
Majestueuse, au pellage de cendre tendre ;
Tu as pourtant mille et une douleurs
Ô peu chaste, tes paroles sont du vin,
Dont s'abreuvent les poètes se trouvant morts !
Je
rêvais un jour d'une autre vie, meilleur ;
Mais
il faut être fort alors j’attends encore.
---
Jardin
d’Éden
Je
te connais, immuable fleur d'hibiscus
Tel
le discours d'un mur ardent aux bouches qui te parlent
Apprentissages
et sarcasmes interdits
Ne
se protègent pas.
Chez
le jeune homme qui lui jette un œil
Le
printemps sait-il attirer la passion
Que
nous plonge à l'âme les plus juvéniles jours ?
Donner
la mort, chère nature
Et
rêvant une nouvelle fois
D'une
femme au visage enfantin, la joue
Qu'ombre
non la timidité mais les baisers
Ta
sainte insolence
Se
peine d'obtenir
Le
sang d'une feuille vierge
Immaculée
d'une parfaite tiédeur.
---
La
lune dessine son territoire
Avec
des anges aux yeux noirs
Nous avons ouvert la porte de l'au delà
Dont
l'Antéchrist nous délivrera
Un
continent sans étoiles ; anormal
Dévoile secrètement un homme cheval
Assombrie
; cette rivière joyeuse
Assassine
d'une manière rieuse
En
souvenir d'une pensée ; d'une pyramide
Le
poème d'un génocide
---
Le
sanglot des goélands
Où
l'écoutent les goélands ;
Adieu,
manoir aux portes closes,
Il
y a des fournitures qui bougent.
Âme
ni mon corps n'étaient nés
Pour
devenir cet échiquier,
Pion
devant la reine
Dont
le rire est mon seul ami.
Minerve
aurait mieux fait de naitre
Dans
la psalmodique roseraie
Devant
laquelle je suis camouflé,
La
guettant comme à la fenêtre.
Nous
ne sommes pas en octobre ;
Je
ne serais guère étonné de
La
tristesse légendaire du clown
Pourtant,
si dans ce puit
Une
belle nuit je vois en sortir
Minerve
en pleurs du ciel chassée,
Minerve
via sa immense lance dorée
Déesse des ténèbres... Tu mens comme un enfant
Par
le chemin du plaisir, ce cimetière
comme
dans ce portrait désinvolte
Divers
fantômes du bonheur.
A
pas de loup vers moi Minerve,
Surprit
la sorcière blanche nue.
Sérénité,
âge d'or, je ne vous ai entendu
Qu'au
bruit que vous firent en partant.
Reste
étendue, sorcière, il n'est plus temps,
Car
elle vole, cette âme, et toi tu marches,
Suspendue
au-dessous du vide,
Ne
perçoit que le plateau de jeu
Béatrice,
dans la gorge le couteau
Du
véritable coupable, chantez de nouveau :
Je
veux croire qu'il est encore trop tôt.
---
Mon cœur de tissu
Minerve,
délicieusement nue me livre,
Ses
secrets, mais ceux de son père :
Autrefois
j'observais la mer,
Comme
je dévorais les livres.
Une
peluche qui ne savait pas lire.
Minerve,
sans l'aide d'une fourniture,
Souffre
horriblement via son armure,
Il
faut échouer, Déesse, pour désobéir.
Qu'une
simple étudiante dans son antre,
Sa
robe, comme les vagues éternelles :
d'une couleur bleu unique, sensationnelle,
M'apprendre à la chérir, son ventre...
Elle,
l'amour pure d'un homme !
Voila
bien de ses maladresses
Celle
d'un naïve fille, pécheresse
Et
de ses dangereuses personnes.
Oh, Minerve, déesse corrompue,
à me lire je vous appris ...
---
Infini
L'odieuse
rancune d'une couronne,
Régénérant
le doute du cyclone,
Dans
la chair d'un fœtus larmoyant,
Pactise
avec la flatterie d'un air effrayant.
Voler
la tombe, enneiger le berceau,
Pour
silencieusement berner le cerveau,
Afin
de retrouver le vieux mensonge,
Dans
une énergie digne d'un songe.
Enfermé
dans un temple ancien,
Je
retrouve intact un nécromancien,
Me
demandant de dissimuler les étoiles,
Par
delà un bijou libéré dans un voile.
Je
prie la lumière de me soulever,
Pour
quitter cet endroit si esseulé,
Nous
révélant l'espoir et la raison,
Avant
que nous ne dépérissions.
---
Le mythe de l'aurore
Ö
vous, démons, cyniques assassins ;
Vous
dont l'âme impure macule nôtre venin ;
Vous,
sinistres agresseurs ; vous race criminel,
Craignez
des mortels la rage spirituel !
Oui,
je viens vous clamer la peine et l'insolence !
Honteuse
fourberie ! oui, nous avons compris vôtre silence !
En
nôtre nom, guerriers aguerris, uniques et dévotieux ;
Nous
réclamons la peur inique et le sacre glorieux !
Un
temps, un moment viendra ou nous jouirons du crépuscule,
Par-delà
les instruments maudits sous vôtre douce canicule !
---
Le
cimetière de papier
Dans
cette pensée, hélas, je n’ai aucun abri
Sorcière,
dans ce tribunal céleste
Tu
attends un succès funeste
Avec
les yeux de tes ennemis.
Que
j'aimerai découvrir cet homme – cheval,
Fourniture
unique de cette grande histoire
Il
aura cet avant gout de victoire
Et
obtiendra , seul, son étoile.
Toutes
les fées te donnent tord
Découvrir
le radeau de la Méduse,
contre
ce jugement sans excuses
cueillir ta peine de mort.
---
La joie d'une marionnette
L'amertume,
aveugle et pudique hantait nos nuits
Son
poing blessait l'horloge cosmique à chaque ronde
Ses
vagues de sel heurtait la vie sur les toits du monde
Enfin,
sa chaleur ne cessait pas d'enlaidir nos esprits.
Ce
fut un mauvais hiver, riche, cassant comme un esclave
Tu
distribuas la tiédeur du vent en novembre
Et
tu aimas le baiser de l'enfant qui dominait l'ambre
Du
bac à sable planant sous ses ailes de lave.
Ce
jour-là, tu espéras observer dans la triste ville
Un
œil toujours enfermé dans un triangle
Possédant
lui même un œil caché en son triangle
T'énonçant
sommairement comment draguer les filles.
Ainsi
le ciel déjà dévorait les pierres malades
Et
ton orgueil aima chuter dans ce puits caméléon
Sans
aucun cris, mise à part celui des papillons
Pour
accompagner ta découverte macabre.
---
Le démon Lewd
Le démon Lewd, d'une cruauté
Immense dérobe ma grâce. Je t'en prie
Ne soit pas si vulgaire,
Homme aux yeux de ficelles, denture de haut
Vol.
J'en séduit la sorcière blanche qui utilise
Ton regard. J'ai ses mains de velours,
Tu ne les possèdes pas.
Le démon Lewd, est-il
Un héros ? Point d'interrogation rouge,
Une couleur assassine qui inspire
La vérité, une vérité nocturne ; camouflée
Derrière la porte du fantasme des femmes
Qui, malgré sa toile, présente un os
Attirant un vieux secret ; celui des anges
Le secret de l'immortalité.
le démon Lewd, assis
Sur une chaise ; retenu par une simple corde, qui
Empaille l'étoile
Du poète fantôme, dont
La tête est cachée par un vieux masque ;
Celui du coupable, le coupable d'un jeu
Bestial et trompeur ;
Dont l'amour qu'il inspire est fait de haine.
Le démon Lewd me dicte
Une langue, la langue des morts,
Cristalline, pure ; elle m'attire,
Droit dans ta chair, tu me demandes
Cette œuvre est-elle valable ?
Cette indulgence suprême dont tu abuses
Peut un jour te manquer dans cette leçon inutile qui, autrefois
Te permettait de débuter.
---
L'aurore du cocon céleste
La
synergie de l'amour reste un projet,
Un
enseignement obligatoire ; une façade.
Camouflé
à l'intérieur d'une cage de chaire ;
La
vie en rose est de l'autre coté.
Vous
ne pouvez pas écrire le mot " ignorance ".
Vous
êtes plus heureux qu'avant de le réaliser.
Mimer
une peine est un boulevard doré.
L'avenir
reste à la vente, mais n'est pas remboursable.
Comme
une fleur, je lis la peine dans votre œil ;
Le mugissement du public provient de l'hédonisme.
Regarde
un rat ignoble vendre une dose létale,
Qui
meurt d'alphabétisation ; absurde jusque dans ses rôles.
Rugir
de l'ignorance est le sacerdoce de l'utopie.
La
puanteur est étouffée par la procréation biblique,
Silencieusement,
vôtre cœur produit de l'énergie mousseuse.
Le
défilé de la folie vient, et il est à vôtre nom.
---
Un pion sur l'échiquier éternel
Je
veux vivre là où l'âme rencontre le corps
Et
laisser le soleil m'enlacer de ses bras
Et
baigner ma peau dans l'eau fraîche et purifiante
Et
ressentir, ressentir ce que ça fait d'être neuf
Car
dans ma tête il y a une station de création bienfaisante
D'où
j’envoie mes pensées vers des destinations lointaines
Ainsi
elles pourront avoir une chance de trouver une place
Où
elles seront bien mieux appropriées qu'ici
---
Les étoiles corrompus
Serait-ce
un autre cadavre joufflu d'ont la nature s'étonne ?
Un
petit tombeau cérébral, n'avoir aimé que pour souffrir ?
Séparant
le corps de l'esprit ; cette âme glacé, griserie qui se donne,
La
spirale de la vie n'a nul autre but que de vieillir.
Embrasse
ton désir de sang, ce vampire et son aiguille,
Ah !cet
amour ! Cette douleur d'autrefois a vécu dans l'aurore,
Dans
cette ombre ; cette mort offert via une impétuosité tranquille
Offrez
moi mes ailes ! Pour ce cœur d'autrefois qui battait si fort !
Plus
de trace de ce temps ancien. Il plonge, lentement, et disparaît.
Une
trahison, sans pitié ni remords auquel nous condamne ce système,
D'un
mythe pitoyable, haïssable dont les missives abondaient,
L'astre
des nuits se couche, éveil le soleil et son sulfureux blasphème.
Au
firmament, ce bras immortel écarte les souvenirs et leurs voiles,
Pleurant
le destin funeste de ce mausolée en coquillages pour un instant,
Du
chaos naît la rétorsion. Que n'ai je ta résolution ; ô brillante étoile ?
Sorcière noire, domine moi une unique fois ; je t'en serai si
reconnaissant...
La
poupée meurtrière est amoureuse
Ah !
Les fournitures ; un charme incognito...
Tire
au flan ; vous souhaitez êtres libres,
Dans
vos ténèbres ; un déséquilibre,
Crucifiez ;
à présent, votre égo.
A
cet âge d'or, notre tombeau a du charme :
Nous
jouons ; plaisantons avec un soleil délicieux,
Ivres
de cet homme cheval capricieux,
Dans
le dessein des diamants en formes de larmes.
Le
simple coup de pied d'un ange aux yeux noirs,
Apprend
à la sorciere l'illustre mensonge ;
La
nuit furieuse ; squeletique d'un songe,
L'immortelle ;
de son passage derriere le miroir.
Béatrice ;
la dorée te voilà bien éseulée ?
Un
bateleur, avec son immense désaroi,
Au
jour du premier jeu ; te pointant du doigt,
Ton
prestigieux tableau en couteaux fut assassiné.
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