lundi 11 mars 2019


Mise à jour = 19/02/2024


       Il y aura toujours une plume pour écrire la glorieuse postérité du cadavre                   poétique, mais jamais de gomme pour chasser ce chagrineux défunt.



 

         La mort est la névrose de l'âme ; une sinistre imposture, une hallucination.


                                       Le poème est un revolver de tissu.


   Richard Dwell




















Ma rencontre avec la romancière Amélie Nothomb











Qu'ai-je fait pour être le fils d'un ange ? Qu'ai-je fait pour en être digne ?




Le Diable n'est rien d'autre qu'une utopie dissimulé dans notre propre déshonneur émotif et charnel.







Bien le bonjour, races nomades et frivoles...





Nous partons vers nôtre étoile,


Au travers un illustre rituel dorée,


Couvrant ce regret sentimental,


D'un voyage d'où on ne reviens pas.



Ce tableau, Béatrice ; sera mes yeux d'encre,


Je me langui de cette bénédiction lunaire,


De pouvoir enfin enterrer mes racines infinis,


Et sublimer cet astre si cruel.



D'une lumière noire et glaciale,


Je naitrai au travers cette douce chasteté,


Telle une galaxie assassinée en douceur,


A l'image de tes cieux dansants.




Je te regarde et je meurt de honte,


Les pétales fou ; une douleur,


J'en cueille un bouquet de rage,


Pour cet espoir, qui nous tiens.



Ce macabre drapeau blanc volcanique,


Au delà d'une soif légendaire,


trompe honteusement ton sommeil ;


Via un désirable et précieux requiem.




Cordialement ; impuissantes créatures de chairs...





Béatrice ; Béatrice... Je loue ton nom !!!


Un tableau succulent ! Extraordinaire ! Une femme immense se dévoile à un public avare! Belle comme un soleil ! Porteuse d'une croix terrible !! Béatrice est son nom ! Qui est-elle ?! Pourquoi mérite t-elle cette œuvre si sournoise ?! Est-elle celle que le monde entier a tant attendu, dans leurs songes les plus suicidaires ? Sa résurrection est réelle. Le ministère des âmes perdues ; le jugement de la mort... Tout cela se passe derrière un miroir arrogant, renvoyant prétentieusement les images de leurs subalternes... Cette femme, éternellement jeune, éternellement triste, Se pavane devant ces petits juges frustré. Elle restaure notre magie défunte. Bientôt, son absence sera notre seul hiver... Nous crierons son nom sous la tempête ; juste pour espérer revoir son sourire... Une dernière fois...


Mission numéro 616. Veuillez pénétrer entièrement cette toile et en ramener une prose.


L'intérieur du portrait de Béatrice mène à un magnifique hôpital psychiatrique délirant... Féerique. Invisible. Illusoire dans sa chaire. Que pourrai donc bien y découvrir cette grisante fourniture inculte ? Celle qui, malgré vous, se trouve derrière vos yeux si pudiques ? Sera-t-elle capable de déverrouiller éternellement son propre cadavre ? Le bruit de sa colère aveugle est-il garant de son long chemin spirituel ? Sa force mentale en est encore à sa nature prépubère. Une éclosion barbare dans son agonie naissante... L'œil ardent a tout détruit dans son couloir paisible. De cette petite flamme, Il ne lui reste que le cœur. Elle cherchera l'Esprit ; le Fils et le Père. Elle leur dira que leur colonne de foi s'est accouplé avec la sphère éternelle des idées astucieuses... La poésie incarnée.


Le vide est la folie pure. Cette pensée ne crois pas en la peur ; ni en la douleur. Elle est une impératrice détrônée par sa propre blessure existentielle. Ainsi, sur son chemin de fil, tout les miroirs ont fini par exploser de l'intérieur. Pourquoi donc cette fiote cherche t-elle obstinément à franchir la limite du monde connu ? Pourquoi veut-elle à ce point se rendre là où personne n'est jamais allé ? Il y a là un grand mystère Comme un simple et profondément unique flocon de neige. Parfois, la vie est tout l'art d'être assassiné par le citoyen d'un monde qui n'existe pas. En nôtre monde, il s'agit d'un personnage lourdement spécial ; incongru. « Spécial » est un mot magnifique. Ce jargon évangélique est sinistre ; mais regorge de secrets. Il étudie sa propre fantaisie. Il prend scrupuleusement rendez-vous avec les anges ; d'une manière odieuse. Une stupidité existentielle.


Cette sentence joyeuse ( à savoir ; inspirant le Malin ) est, contre toute attente, porteur de tabou. L'insupportable vérité de savoir que le paradis n'est nullement une fin, mais un départ prochain. Il faut absolument le camoufler dans un hymne sordide ; se moquant des riches de cœur. Dieu est répugnant comme un pingre... Oh oui, il est totalement lâche. Il refuse cette poésie du fantasme... ( et bien sur, tout ce qui fais sa force ) Mais ce jouvenceau biblique n'en fait pas toute une histoire. Il est le seul homme à savoir ce qu'il veux réellement. Il façonne une certaine idée du bonheur. Un bonheur consistant à prendre des photos d'un mur totalement blanc et en faisant croire ensuite que l'image de celles-ci ont été mystérieusement effacé. N'est-ce pas là le rôle du poète ? Apres tout, l'insouciance ne s'improvise pas aussi facilement qu'une banale histoire de haine... Voilà pourquoi la rosée matinale s'autolyse entre mes doigts succulents. Les mots de poésie ont uniquement le sentiment de véridicité que l'on leur donne.


TOP SECRET

La mission est un échec cuisant. La sorcière s'est volatilisée dans un sublime océan de papillons dorés. En cette heure funèbre ; Béatrice se politise aux dernières lueurs de l'univers... Elle est ; malgré elle, porteuse d'une lumière glaçante. Dans son regard, il y a un long ; très long chemin ; une danse suprême Elle tombe en pleur. Elle se trouve odieuse. Mais, curieusement, les larmes de cette douce princesse se trouvent êtres des minuscules diamants... Des lucioles avenantes ; ressuscitant un théâtre d'ombre inquiétant, donnant le rôle premier à une funèbre fourniture ; un homme cheval aux yeux rouges, avec un large sourire humide...


Ce que l'on appelle ; en thermes romantiques, le souvenir d'un être à venir.


Ne le répétez à personnes...


Ne le répétez à personnes...


Ne le répétez à personnes...


Le poison s'écoule...


Richard, tu as oublié de respirer !!!


Excusez moi. J'ai écrit cette missive entière d'un seul et unique jet ; lorsque mes yeux étaient encore totalement absent de ma feuille. Seul mon jumeaux maléfique contrôlait ma main et ma tête.


C'est lui ; intemporel ; esthète, malade et éternel qui a tenté de s'adresser à vous ; faisant preuve, malgré lui, d'un délicieux moment de lucidité.























                              La véritable musique ne fait pas d'erreur. 

                       Elle va directement au fond de l'intelligence,

                         rechercher le navrement qui nous consume.





  Une vendetta. Un homme bête en fait un crime ; un homme cultivé en fait une œuvre.


   Richard Dwell


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Courrier du Ciel




Chers enfants, je me réjouis avec vous et je vous remercie pour chaque sacrifice et prière que vous avez offerts à mes intentions. Petits enfants, n’oubliez pas que vous êtes importants dans mon plan de salut pour l’Humanité. Revenez à Dieu et à la prière afin que l’Esprit Saint agisse en vous et à travers vous. Petits enfants, je suis avec vous aussi en ces jours où Satan se bat pour la guerre et la haine. La division est forte et le mal agit dans l’homme comme jamais encore auparavant. Soyez bâtisseurs de paix et porteurs de la joie du Ressuscité, en vous et autour de vous, pour que le bien soit vainqueur en chaque homme. Merci d’avoir répondu à mon appel.


- Marie de Nazareth



Pourquoi avez-vous crée le Diable ?!


- Anonyme



Cher enfant, Le Mal n’est apparu que lorsque l’homme s’est éloigné de Dieu, le Diable lui-même n’incarne le Mal que parce qu’il a refusé le Bien. Il n’existe aucune source du Mal, aucun Mal qui ne soit une négation de l’amour de Dieu. Merci d’avoir répondu à mon appel.


  • - Marie de Nazareth



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Ode à l'immortalité




Un soir dans mon lit, je fu pris d'une pensée lumineuse ; à tel point que j'eu l'impression de devenir fou. Je vais tenter de vous l'expliquer par écrit ; même si c'est bien au delà de ce que les mots peuvent dire. Je part du constat que la vie intelligente existe partout dans l'univers. La réalité de nombreuses autres humanité. Le plan de Dieu est donc que le cosmos soit entièrement habité. Seulement, il doit tenir son scenario cosmique secret. Un silence assourdissant. Lors de notre (ré)incarnation, nous sommes forcés d'oublier des éléments vitaux, comme nos existences passés, le but de la vie, notre véritable maison, l'identité de Dieu. Nous ne (re)découvrons cette vérité qu'à notre mort. Comme si Dieu tenait absolument, pour que son grand dessein ce réalise, à tenir l'homme dans l'incompréhension la plus totale, avec comme seule lueur d'espoir une certaine idée de la foi... Bien sur, les êtres lumières ; ces gardiens des âmes, sont en total soumissions aux ordres de Dieu. Rien ne doit transparaitre. Tout est, encore une fois, rendu aux ténèbres.

Et là, je me suis dit que... Si jamais un des êtres de lumière, par amour pour moi, désobéissait à ces règles, et me dévoilait la pensée la plus intime de Dieu ? Cela ferai t-il de moi... Un devin ?





Le chaman en transe lève ses mains et s'exclame :

" Ecoutez moi, tout le monde. J'ai atteint le Ciel ; je suis immortel ! "


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L'étoile du poète






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Hommage au cubisme













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Une idée ; un script ; un dessin ; une vidéo.







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On part du principe qu'une forme de vie doit être constituée d'atomes, mais on ne connait toujours pas la composition de la conscience ; prenons nous pour exemple. Nous sommes une forme de vie capable non seulement de se reconnaitre dans un miroir, mais aussi d'imaginer une solution à un problème nouveau ( ce que même le plus sophistiqué des ordinateurs ne sera jamais capable de faire ; si la solution n'est pas dans sa base de donnés, il ne pourra pas la trouver ), capacité que nous partageons avec quelques animaux.

Nous avons toujours évolué avec l’expérience acquise, et nôtre faculté de réflexion ; en d'autres thermes l'action dans la pensé. On pourrait alors, avec le temps augmenter les possibilités de notre système nerveux central et à terme comprendre le fonctionnement de la conscience.

Et j’aborde maintenant la théorie des cordes, qui aboutie sur le fait qu'une seul conscience ne peut avoir conscience d'un autre univers ==> paradoxe du chat de Schrödinger - dans cette expérience mathématiques, la forme de vie est une entité spirituel propre, séparé de son corps ( mort ) mais toujours vivant ( conscience )  qui aboutis sur la création d'un nouvel univers, un univers ou son corps est mort, et un autre univers ou sa conscience est vivante.


Le plus étrange dans ce que je viens d'écrire, c'est que cette expérience n'a pas trouvé d'arguments défavorables.


En termes clairs, il est à l’échelle quantique possible de séparer l'esprit de son corps. Tout aussi invraisemblable que la flèche qui atteint sa cible avant d'être tiré, ou du tableau qui est peint alors que l'artiste aurait voulu le peindre, mais ne l'a pas fait. Invraisemblable, mais possible.


L’évolution de nôtre cortex cérébral pourrait un jour nous permettre de ne conserver que nôtre esprit, possédant l'héritage des formes de vie ancestrales, ayant une forme éthérée.


En sommes, une nouvelle forme de vie, une étape supérieur à nôtre simple entité. Nous nous transformerions nous mêmes en lumière, Alors est-ce vraiment la fin, ou le début ?








Si nous nous réveillons à une place différente, à une heure différente, pourrions nous nous réveiller dans le corps et l'esprit d'une personne différente ? Nous devrions être capable d’expérimenter plusieurs étape de la vie d'un point de vu nouveau. Homme menteur en femme manipulatrice, enfance d'une fille de bonne éducation, riche ; avec un jeune garçon pauvre et païen ... Faire l'amour du point de vue d'une femme ; ou d'un homme si nous sommes du sexe opposé. Devenir artiste, musicien, acteur suivant les jours. Tout cela est interdit lors de l'incarnation terrestre ; nous nous détachons de l’univers pour redevenir un, seul et unique. Alors que de l'autre coté du miroir, nous sommes tous unis dans l'amour et libre de nôtre douce créativité secrète. 






























































Toute œuvre vivante comporte sa propre comédie. Cette comédie seule est vue par ceux qui ne comprennent pas. Or, la surface d'une œuvre nouvelle heurte, intrigue, agace trop le spectateur pour qu'il la saisisse. Il est détourné de l'âme par le visage, par l'expression inédite qui le distrait comme une grimace d'un clown à la porte d'entrée. C'est ce phénomène qui trompe les bobos ; les juges les moins esclaves de la critique. Ils ne se rendent même pas compte qu'ils assistent à un ouvrage qu'il faut suivre ; examiner ; comprendre le sens profond de chaque scène ; de chaque plan, de l'œuvre toute entière. Une simple phrase peut les interroger ; les frustrer, les impressionner, les jalouser.

Si je vous annoncerais qu'une nouvelle Béatrice est née ; me croiriez vous ?
















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                         Parce que l'on a pas toujours 20 ans

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                    Fermez les yeux et vous ne verrez rien du tout, ou peut-être que c'est tout à la fois...
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Dieu s'est éveillé en nous. Nôtre devoir est de purifier son rêve.


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Le monde merveilleux des sorcières












 Béatrice. Ecoute. Je t'offre mon amour pour Lewd. Tu dois devenir le genre de femme que Lewd aime. Prend les cheveux dorés qu'il aime tant. Prend les yeux bleus qu'il aime. Prend la personnalité qui colle avec lui. Ensuite, tu dois l'aimer comme je l'aurais aimé. Ensuite, si possible, tu dois être aimé de lui. Je... Ne peux plus l'aimer. S'il te plait prend mes sentiments à sens unique, mes sentiments que je suis incapable de contenir, et fait de mon rêve une réalité. A partir de ce jour, tu n'es plus le fantôme de Rokkenjima qui vivait uniquement pour rire de pièges tendu aux humains. A partir de ce jour, tu va devenir la maîtresse de cette ile et tu attendra son retour et sa promesse. A partir de ce jour, tu le fera à ma place. Alors, a partir de ce jour, tu ne sera plus moi. S'il te plait excuse moi de te projeter toutes mes craintes, alors que de mon coté je rechercherai d'obtenir seule le bonheur. J'ai toujours crus être une femme qui expérimentait l'univers, jusqu'à ce que je réalise que j'étais l'univers qui expérimentait une femme.

Depuis ce jour, tu as le droit de tout haïr. Depuis ce jour, tu es la sorcière éternelle, la sorcière dorée Béatrice et un jour... tu détruiras tout, et ressusciteras tout. Tu vas bénir tout les amoureux, même les plus chétifs. Quand cela arrivera, je prierai pour que toi et moi découvririons le bonheur. Depuis ce jour, tu n'es plus moi. Depuis ce jour, je ne suis plus toi. Nous deux allons séparer une unique âme en deux et nous la partagerons. De plus, bien sur, aucune de nous deux ne possédera une âme unique... Je suis sur que nos rêves seront bien plus nombreux, plus glorieux que ceux d'un simple humain. Laissons nous être bénis. La mort n'est pas la plus grande perte dans la vie. La plus grande perte dans la vie est ce qui meurt à l'intérieur de nous durant notre vie. Ma chère Béatrice, personne ne verra ta véritable forme. Moi seule pourra te voir ; et si tu es aimé par plusieurs personnes, je suis sur que tout le monde pourra te voir. Si ils ont de l'amour, ils seront capables de nous voir...


Après mille ans, l'obscurité est revenue ...




Nous avons été envahis par notre désir animal

Accrocs à l'immédiat qui nous maintient obéissants et inconscients

Nourrissant cette mutation, ce désespoir Pavlovien

Nous sommes devenus

Désillusionnés



Voix unique parmi toutes celles de ce chœur

S'accordant les unes aux autres, se soulevant parmi les anges





Elle m'a dit de ne pas tuer les démons.



La douleur ne s'échappe pas.




Elle m'a dit de ne pas tuer les démons.




Laissez-les simplement se régaler de leur propre perfection.

.



Elle m'a dit de ne pas tuer les démons.




La douleur ne s'échappe pas.




Elle m'a dit que tu ne pouvais pas rester.



Mais je suis stable.



Je vais bien.


Je l'ai dit, nous le regrettons tous.



Maintenant, cette pièce est froide et tourne.




Donnez-nous raison de les faire respirer à nouveau cette fois.




Elle m'a dit de ne pas les laisser entrer...

Elle m'a dit de ne pas les laisser entrer...

...
Elle m'a dit de ne pas les laisser entrer...






L'histoire d'amour secrète d'une fleur



Brille pour toujours
Brille au soleil bienveillant
Brille sur les brisés
Brille jusqu’à ce que les deux deviennent un


Brille pour toujours
Brille au soleil bienveillant
Brille sur les brisés
Brille jusqu’à ce que les deux deviennent un

Divisée, je me flétris

Divisée, je me flétris



Brille sur les nombreux
Illumine notre chemin
Soleil bienveillant

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Ce corps qui me retient me fait me rappeler que je ne suis pas la seule à l'intérieur. Ce corps qui me retient me fait me sentir éternelle. Toute nôtre douleur n'est qu'une illusion.




Dans le dictionnaire du poète, une Margot est synonyme d'amour








Histoire d'une âme.



Oh mon Dieu ! il arrive ! oh mais je n'y croyais pas ! oh mon Dieu je suis un peu ivre qu'est ce que je fais si il m'apercevait ou si il voulait me parler... Oh mon Dieu comme il est beau... Il faut que je le touche ! il faut que je lui parle ! il faut que quelqu'un me le présente... Il le faut... J'aime sa musique, c'est le plus grand... Oh pitié, ne me laisse pas tomber... Je prend du courage et je m'élance vers lui... Maestro... C'est incroyable de pouvoir vous voir en personne... C'est incroyable... J'ai toujours considéré que le monde de la musique nous rapprochaient ; nous créatures terrestres... de l'inconcevable... De Dieu.... Nous sommes tous enfermés dans nos prisons... Dans nôtre terrible solitude entouré de cruauté... Mais la musique nous a été offerte... Pour que nous comprenions qu'il y a une réalité d'harmonie infini au delà de nôtre exile terrestre... Et dans vôtre beau visage, Jésus... Je peux voir un beau reflet de la lumière éternelle... Oh mon Dieu... Je me sens mal... Je pers l'équilibre... Tout tourne... Tout deviens sombre... Je m'évanouis... Encore une fois... La tempête approche... Arriverais-je à y survivre... Une nouvelle fois... ?



La rose. Importance secrète de la rose. Coiffer la vierge d’une rose. Arracher la rose à ses charmes. Lui rendre sa valeur de tabou.



Tu sais mon plus grand secret
D'une plume, je fais le poids
Quelle est lourde cette croix
Iras-tu prier pour moi ?

Puisqu'ils me disent en danger
Tu es l'ange condamné
Béatrice, si tu t'en allais
Qui viendra pour me sauver ?

Un héros déposant les armes faces à une machine infernale. D'un geste, d'un geste immense et ferme, je soulève ce coffre, je le tien fermement, comme une lanterne éclairée dans la nuit d'une forêt crépusculaire.

Alors, je contemple les âmes en peines, sans but ni chemin, et j'y perds de mon aura. La porte s'ouvrant, j'y vois encore des âmes, fixant une pendule, les narguant. Les empêchant de vivre leur temps.

Mais qui sont-ils ? Où vont-ils ? Après tout, quel importance, il est probable qu'ils ne sachent eux mêmes pas la réponse à toutes ces questions.

Je détourne le regard, et observe un chat. Ses yeux n'ont jamais été aussi claires et limpides. A ce moment la, je le fixe et je continue mon chemin.

" Je suis un mensonge... Qui dit... Toujours... La vérité."






- J'ai l'impression de vous avoir déjà connu autrefois...

- Est-ce que cela vous gêne ?

- Oui ! ... (sourire malicieux) ... Non !




La fourmi dans le corps ou la science de l'Au-delà


Au début rien de bien sérieux
Juste une accroche entre amoureux

Réveiller les beaux jours d'insouciance
Mais toi, tu crèves sous le poids du silence

Après tout tu n'es qu'innocence
Et tu rêves avant tout de romance

Laisse la mort en chemin
Mais ton malheur ressemble au mien...



Introduction = Retrouvaille chanceuse avec la mort

  • Nous sommes la commission d'enquête d'un tribunal céleste devant lequel vous aurez à répondre de certains de vos actes.

  • Je savais que ce jour arriverai... J'ai toujours fait parti de la race des accusés plutôt que de la race des juges. Ces cerises que j'ai volé étant petite m'ont poursuivi jusque dans cette pernicieuse réalité. Je suis prête a écouter votre sentence.

  • Ce tribunal désirerai savoir si vous plaidez coupable ou non-coupable. Voulez vous s'il vous plait donner lecture des deux chefs d'accusation.

  • Sorcière blanche. Primo, vous êtes accusée d'innocence. C'est à dire d'atteinte à la pudeur de l'âme, s'inclinant et pardonnant tout les maux de l'humanité, sous prétexte d'une moralité limpide et cristalline. Secondo, vous êtes accusée de vouloir sans cesse pénétrer en fraude dans un monde qui n'est pas le vôtre. Plaidez-vous coupable ou non-coupable ?

  • Je plaide coupable pour le premier et le second cas. J'avoue être cernée par la menace des démons que j'ai cherché à combattre pour le salut de l'humanité ; et j'avoue avoir souvent voulu sauter le cinquieme mur mystérieux sur lequel les hommes écrivent leurs amours et leurs rêves.

  • Pourquoi ?

  • Sans doute par fatigue de la frivolité du monde que j'habite et par gout de la rareté. Aussi par cette désobéissance que l'audace oppose aux règles et par cette esprit de création qui est la plus haute forme de l'esprit de contradiction, pauvres aux enfants.

  • Quel est cet esprit de création ?

  • Et bien.... C'est le mariage du conscient et de l'inconscient. Et de ces noces terribles et bizarres naisse des monstres que sont les oeuvres. Oeuvres parfois sublimes.

  • Je suppose que derrière cette image de femme puéril, il se cache une autre personne. Une personne plus profonde. C'est celle-la que j'aimerais interroger.

  • La, il met difficile de vous répondre parce que cette personne profonde, nous la connaissons très mal. C'est notre vrai " moi ". Elle est cachée dans les ténèbres, Elle nous donne des ordres et souvent nous voulons travailler sans elle, nous voulons lui désobéir, c'est à dire que nous nous mêlons de ce qui ne nous regarde pas, et c'est alors que nous commettons des graves erreurs.

  • Vous revenez souvent à ce terme de désobéissance. Si je me trompe, vous faites de la transgression un sacerdoce ?

  • Sans elle, que ferait les adolescents, les héros, les poetes ?

  • Ils ne compteraient que sur leur bonne étoile.

  • Vous vous trompez lourdement, monsieur. Un coup de des jamais n'abolira le hasard.

  • Nous ne sommes pas ici pour assister a des joutes oratoires. Posez la fleur de Béatrice sur la table. D'ou tenez-vous cette fleur ?

  • Elle m'a été remise par Mammon. J'avoue être extrêmement déçu de devoir vous la remettre ; j'espérais en faire l"héroïne d'un film audacieux et dénonciateur.

  • Qu'entendez-vous par " film " ?

  • Un film est une source pétrifiante de la pensé intime qui ressuscite les actes morts. Un film permet de donner l'apparence de la réalité à l'irréel.

  • Et qu'appelez-vous " l"irréel " ?

  • Ce qui déborde de nos pauvres limites.

  • Vous avez demandé d'être jugée sur votre œuvre. Pourquoi cela ?

  • J''ai voulu, ou plus exactement ce personnage profond a voulu bâtir une œuvre insolite, s'approchant au maximum de la sphère des idées intelligibles. Après coup, je me suis simplement demandée " mon œuvre est-elle valable ? "

  • Il existerait donc dans votre œuvre une déesse pareil à une infirme endormie sans bras ni jambes, rêvant qu'elle gesticule et qu'elle court ?

  • Vous donnez la une excellente définition du poète.

  • Qu'entendez-vous par " poète " ?

  • Le poète, en composant des poèmes, use d'une langue ni vivante ni morte, que peu de personnes parlent, et que peu de personnes entendent.

  • Et pourquoi ces personnes parlent-elles cette langue ?

  • Pour rencontrer leur compatriotes dans un monde ou trop souvent l'exhibitionnisme consiste à montrer son âme toute nue s'exerce chez les malades, les aveugles, cherchant par tout les moyens à accéder à une grâce qu'ils n'ont jamais désiré.

  • Mammon.

  • Présente ?

  • Qui êtes vous ?

  • L'âme sœur de cette femme, mon nom complet est Mammon, commandante de l'avarice, cinquième sœur du purgatoire.

  • D'ou teniez vous le droit de remettre cette fleur à cette femme ?

  • Cette fleur était morte. On ma donné l'ordre de la remettre à cette femme, pour qu'elle la ressuscite de ses mains immaculés.

  • Un ordre ? Qui t'as donné cet ordre, Mammon ?

  • Je ne peux pas vous le dire, maitresse. Interrogez donc cette femme.

  • Alors, c'est vous, madame, qui organisez tout cela depuis le départ ? J'aurais-du m'en douter...

  • Je ne fait que mon travail, vous savez. En réalité, je ne suis qu'une simple messagère.

  • Dans ce cas, d'où proviennent ces ordres ? Répondez !

  • Tant de sentinelles se les transmettent, que c'est le tam-tam de vos tribus d'Afrique, l'écho de vos montagnes, le vent dans les feuilles de vos forêts... au fil du cosmos, l'ordre devient muet sous la flamme glacée des étoiles...

  • En ce cas, j'irai à celui qui donne les ordres.

  • Ma pauvre enfant, vous faites fausse route. Certains pensent que nous sommes le fantasme puéril d'une songeuse, d'autres pensent que nous sommes une psychose ; sa psychose et que dans son improbable caprice d'existence, elle en oublie qu'elle rêve...

  • Et si vous désobéissez à ces ordres ? Ils ne peuvent pas vous tuer, c'est vous qui tuez.

  • Ce qu'ils peuvent est bien pire.

  • Vous êtes toute puissante.

  • Uniquement à vos yeux, mademoiselle. Une fois de l'autre côté, vous comprendrez enfin que l'ordre des choses n'est nullement une coïncidence.

  • Je ne peut pas le croire...

  • Sorcière blanche.

  • Je vous écoute...

  • Avez vous écrit Je sentais le moi profond endormi, hostile, moqueur. Enroulé dans un silence.Je me débattais comme un nageur épuisé qui se noie et qui nous entraîne avec lui. Méfiance. Le crépuscule du monarque des étoiles. Le langage secret des fleurs me prévenait d'un réveil imminent, sacerdotal. Grande frayeur, peur de ne plus pouvoir le contrôler. Silencieusement, une femme morte vient me rendre visite et tente de me rassurer via un jeu habile du regard. Des yeux, une nuit intime. Je n'ai aucune confiance. Une étrangère...  " ?

  • je reconnais l'avoir écrit.

  • Et de qui tenez vous ces choses ?

  • Quelles choses ?

  • Ces choses que vous dites, dans cette langue ni vivante ni morte !

  • De personne.

  • Vous mentez !

  • Je vous l'accorde en vous disant une nouvelle fois que ces choses provienne exclusivement de ce personnage profond qui m'habite.

  • Arrêtez donc de noyer le poisson. Nous jouons ici au jeu de la vérité, sorcière. Qui est véritablement cette personne ? Cette personne, dissimulé dans l'ombre, esthète et agressif, ignorant le sommeil et le temps, qui vous donne des ordres écrasants ?

  • Je vous dit là la vérité des vérités. Depuis l'age du berceau, nous nous faisons croire que nous sommes libres, que nous ne sommes enchainé à aucunes règles, mais tout cela est faux. Nous sommes, nous les hommes, les serviteurs d'une force inconnu qui nous habite, qui nous manœuvre et nous dicte nos actes. Nous ne sommes qu'une austère marionnette servant sans raison un véritable schizophrène, un psychotique délirant, qui dort silencieusement en nous tous. il dicte parfois sommairement cette langue, ni vivante ni morte, à certaines personnes éclairées, qui fait de son hôte un serviteur magique que nous nommons en notre monde un " poète."

  • Est-ce votre cas ?

  • Ce schizophrène qui m'habite comme tous, me donne parfois des idées lumineuses, que je m'empresse d'écrire, tel un automate. Ainsi, vous comprendrez qu'aussi brillante que je sois, cette lumière n'est pas la mienne.

  • Et qu'éprouvez-vous, lorsque ce schizophrène vous dicte cette langue, ni vivante ni morte ?

  • J'éprouve comme une difficulté d'être.

  • Nous avons besoin de quelques informations supplémentaire. Quel est votre domicile ?

  • J'habite ici ; chez une amie dont je suis l'hôte.

  • Que me racontez vous la ? Il n'y a point " d'ici ", ou nous sommes.

  • Nous ne sommes nul part, mademoiselle.

  • Je viens cependant de passer devant une mosaïque et une tapisserie que j'ai faite de mes mains. Comment expliquez vous ceci ?

  • Il est possible que vous soyez passé devant cette mosaïque et cette tapisserie, mais peut être a ton simplement voulu les mettre sur votre passage. Peut importe ou votre crédulité les imagine.

  • Mammon, pouvez vous nous donner une preuve de vos pouvoirs ? Et ne croyez pas qu'il vous suffira de disparaitre pour nous convaincre.

  • Disparaitre n'est déjà pas commode, monsieur.

  • Pas plus que de vivre dans un amalgame nocturne de cavernes, de forets, de marécages de fleuves rouges, peuplé par des bêtes gigantesque et fabuleuse qui s'entredévore jusqu'à l'os.

  • Il suffit. Mammon, nous vous avons demandé de nous donner une preuve de vos pouvoirs.

  • Je suis de l'avis de cette femme. Je pense que tout ce qui doit se prouver est vulgaire.

  • Osseriez-vous me donner des leçons ?

  • Le drame de notre époque madame, c'est que la bêtise s'est mise à penser.

  • J'en ai assez entendu. Faites la sortir sur-le-champ.

  • Mammon... !

  • Je vous attendrai dehors, maitresse. N'oubliez pas, cette femme est un leurre. Vous l'avez aimé de tout temps, mais ce temps est un mensonge.

  • J'ai dit faites la sortir ! Cette personne serait bien capable d'éclairer les hommes sur la vanité de leurs entreprises...

  • Puis-je vous pose une question ? Celle-ci me taraude depuis quelques longtemps.

  • Je vous écoute.

  • Quelle heure est-il ?

  • Mais aucune, mademoiselle. Continuez à dormir. Nous veillons sur vous.

  • Vous voulez dire que je rêve ?

  • Bien sur, sorcière. Vous êtes au lit. Seulement, vous ne nous rêver pas. Vous occupée, avec nous, un de ces mystérieux repli du temps dont vous avez fait votre don.

  • Je ne comprend pas. Où suis-je ? Quel est cet endroit ?

  • Voila une question indigne de votre titre de sorcière blanche, ma chère. C'est la phrase d'une jeune et jolie femme qui fait semblant de se trouver mal face à l'objet de son amour et de revenir à elle dans un monde qui la dépasse intégralement.



Chapitre I = La complainte de la sorcière blanche



    Hier j'ai pleuré
    Trop de larmes j'ai versé

    Hier je l'ai perdu
    Un lien d'amour s'est rompu

    Je voulais comprendre
    Je voulais l'entendre

    Mais elle ne m'a pas répondu
    Pour elle je n'existe plus...


    J'ai craint quelqu'un qui n'a jamais régné. Cette femme délicate, dans son aberrance a traversé le surprenant pont de cristal. Elle se trouve à présent dans une fragile existence faite de nuisance et de naïveté.

     Quel gâchis avilissant ! et je devrais avoir des remords ? Je devrais en mon sein condamner l'atrocité du temps ?! Ma pétulance étreint la solitude de minuit. Les derniers mots de l'obscurité seront sages, perpétuels.

     Pour quelle raison devoir passer nôtre existence encagé, à attendre la représentation de la nuit éternelle ? D'être en vie, de marcher sur cette terre, voilà le véritable crime, sorcière.


    " Mon bonheur est emprisonné au-delà d'une illusion de verre

    J'entend continuellement les lamentations dissimulées dans ma poitrine

    Ma volonté de te revoir dans l'aurore

    S'effondre devant moi, je n'ai plus aucun espoir

    Je n'éprouve qu'une souffrance brulante à chaque jour qui s'ouvre

    Chaque moment qui passe est bien trop douloureux


    Comme paralysée, je ne vous ressens plus

    Si fatiguée, mais loin d'être perdue

    Je suis commme je suis, et je ferai tout

    Pour être plus comme moi, un peu moins comme vous


    Mes nuits étaient sombre et pleine de terreur

    Ne voyez vous pas que vous m'étouffez

    Guidés par la peur de perdre le contrôle

    Ce que vous pensiez que je serais

    Se détruit sous vos yeux, je ne joue plus de role

    Chaque pas que je fais n'est qu'une autre erreur à vos yeux


    Comme paralysée, je ne vous ressens plus

    Si fatiguée, mais loin d'être perdue

    Je suis comme je suis, et je ferai tout

    Pour être plus comme moi, un peu moins comme vous


    Et je sais que je peut aussi échouer...

    Mais je sais que pour ramener mes proches, je devrai me battre seule !!!


    Comme paralysée, je ne vous ressens plus

    Si fatiguée, mais loin d'être perdue

    Je suis commme je suis, et je ferai tout

    Pour être plus comme moi, un peu moins comme vous


    Comme paralysée, je ne vous ressens plus...

    Reviens moi, un jour...

    Comme paralysée, je ne vous ressens plus...

    S'il te plait, reviens moi un jour...

    Comme paralysée, je ne vous ressens plus.... "


                    Chapitre II = Séance de dédicaces à la bibliothèque Ormedo







    Chapitre III = L'ange aux deux ailes ocellées





    Un ange puéril, comme venu d'un conte, crée une hargne fine. Son âme terrifié par le chaos continue d'absurdement voyager à la recherche des songes passés. A travers les rayons du soleil, il envie l'astucieuse obscurité. Dans ses prières inutiles, un espoir renaît. Une promesse, une espérance qui assassine les abominables silences du crépuscule. Si l'un de ses vœux pouvait être exaucé, il choisirait sans doute de devenir l'orage éternel. Il cueille l'étreinte des mauvaises pensées. Des pensées coléreuses, froides. Furieuses à l'égard de l'habit de la lumière. Les voici. " La cupidité des rêveurs maçonne l'ordre à partir de la somptueuse angoisse de la vierge. La souffrance de son illusion se trouve cadenassée ; isolée dans une tristesse tranchante. ".

    Il est visionnaire. Enthousiasmé par le châtiment des océans de cristal, il écrit l'avenir ; dans un phrasé redoutable et désintéressé. Voilà sa cruelle sentence : " Les sages émotions d'une âme immaculée comme celle de la sorcière Béatrice sont-elles vieillissantes ? Un tel mariage entre pureté et désordre peut sembler, à nôtre époque, sensationnel, même chez une personne délicate et dévotieuse. Ne serait-ce pas plutôt que la fantaisie se détourne de la tendresse, sous prétexte qu'elle offre moins de charme que la quiétude ? Allons plus loin. La désinvolture ne s'improvise pas inopinément dans un spectacle insolite fait de roses éclatantes psalmodiant une prodigieuse romance. Béatrice, cette figure ineffable est à elle seule une ligne de vie. Ses serviteurs apathique, qu'elle surnomme sereinement ses « fournitures » sont assommés, étourdis face à sa grâce insensée. Les stratégies inconscientes de son cœur aimée sont plus étranges encore que les manigances cruelles de la sorcière noire. "

    Instruit ; studieux, il improvise une rencontre fortuite avec sa muse, contagionnant l'humeur des utopies. Une entrevue, une réunion apte à courtiser le testament du désastre des intimes. Il l'a voit à chaque coin de rue ; en tout lieu. Il espère pouvoir un jour la cajoler ; l'étreinte comme la vanité des passions illumine de son poing les ombrages du néant. Il repense inlassablement au goût des lèvres du son premier amour ; un amour frivole et naïf qui lui fait malencontreusement réfléchir au destin du pardon ; un destin absurde et irréel qui trouve sa force dans la mélodie des saints déchus. Il s'exprime enfin ; d'une manière séduisante et précieuse.


    " Si tu crois être faible, les autres le croiront aussi."


    Chapitre IV = La déesse rêveuse






    Chapitre V = Purgatoire





    Chapitre VI = La sorcière noire




    " Dieu, vous que j'aimais dans la mauvaise vie où jusqu'à la merveille de vous s'enfuit. Nous dans un long silence, vous que j'aimais dont la mort à ravis ... Les yeux fermés une pensée me réjouit, avec le songe de vous moi je poursuis... Mes invisibles en vôtre bonne nuit. Dans la vie impure encore aujourd'hui, le mal reprend vie. Et je voudrais si longtemps, une joie, un nuage, vôtre sourire et le vent ... "


    Conclusion = La lyre d'Orphée





    La sève du poète

    Les fleurs qui s'endorment dans le pré,
    Avec le sang du péché
    Les transporte ; via un péril
    Conduit Minerve, par tes yeux de fils,
    En guerre, un de nos trois démons,
    Allant écouter le sermon
    Pour découvrir ces mains
    Qui prennent du ciel le chemin.

    Ah, toujours cette déesse Minerve, toujours ce regard impénétrable... Que cherche t-il donc à obtenir d'une telle chimère ? La vérité ? Quelle vérité ? Il n'y en a aucune, Orphée. Seulement les preuves futiles d'un amour secret.